ITIE Gabon 2022

Impact environnemental et social des activités extractives

Identification
Identification
Tab 1
SociétéDate de créationLieu de créationIdentifiant Fiscal CAPITALActivité principaleActivité secondaireAdresse de contact 
PERENCO OIL & GAS GABON40544LIBREVILLE774 715 A10 046 500 000EXPLORATION ET PRODUCTION D'HYDROCARBURES PETROLE BRUTEXPLORATION ET PRODUCTION D'HYDROCARBURES GAZ N/aTURELPORT-GENTIL
SociétéDate de créationLieu de créationIdentifiant Fiscal CAPITALActivité principaleActivité secondaireAdresse de contact 
PERENCO OIL & GAS GABON40544LIBREVILLE774 715 A10 046 500 000EXPLORATION ET PRODUCTION D'HYDROCARBURES PETROLE BRUTEXPLORATION ET PRODUCTION D'HYDROCARBURES GAZ N/aTURELPORT-GENTIL
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Minima incidunt voluptates nemo, dolor optio quia architecto quis delectus perspiciatis. Nobis atque id hic neque possimus voluptatum voluptatibus tenetur, perspiciatis consequuntur.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Minima incidunt voluptates nemo, dolor optio quia architecto quis delectus perspiciatis. Nobis atque id hic neque possimus voluptatum voluptatibus tenetur, perspiciatis consequuntur.
Aperçu général
Cadre juridique
Cadre institutionnel
L’étude d'impact environnemental
Dépenses environnementales

Les progrès accomplis par le Gabon au cours des dix dernières années sont reconnus internationalement, notamment en matière de conservation des forêts, de protection de l'environnement, de développement durable, de lutte contre les changements climatiques et d'égalité des genres. Le pays a fixé l'objectif de créer 187 millions de crédits carbones sur la période 2010-2018, certifiés par le mécanisme REDD+ de l'ONU. Avec 88% de couverture forestière, le Gabon est le 2e pays le plus boisé au monde, stockant environ 18,9 milliards de tonnes de CO2 dans ses forêts.

Le Gabon a obtenu des classements satisfaisants en matière de protection de l'environnement et de développement durable, avec des politiques spécifiques en place. Sur le plan climatique, le pays a élaboré divers rapports et plans conformes aux normes internationales. Il s'engage à rester neutre en carbone et à maintenir ses absorptions nettes à 100 millions de tCO2eq par an. En 2030, les émissions brutes du secteur forestier devraient atteindre 30,4 millions de tCO2eq, avec des mesures pour réduire les émissions des secteurs de l'énergie et de l'agriculture.

Le Gabon a ratifié plusieurs traités internationaux pour promouvoir l'égalité des genres, la paix et la sécurité, renforçant ainsi son cadre d'intervention. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre la prospérité partagée énoncée dans le Plan Stratégique du Gabon Emergent. Des actions sont recommandées pour renforcer la protection de l'environnement, le développement durable, l'agenda climatique et le marché du carbone forestier, en mettant l'accent sur l'inclusivité des parties prenantes et la transparence.

Des mesures spécifiques sont proposées pour renforcer les capacités, telles que l'élaboration de stratégies REDD+, la mise en place de mécanismes de compensation et la formation sur les normes internationales de certification. Le "One Forest Summit" a abouti au "plan de Libreville", incluant des mécanismes de rémunération pour les services environnementaux, la production de crédits carbone de haute qualité et des initiatives de protection des réserves de carbone et de biodiversité. En ce qui concerne l'égalité des genres, des actions sont recommandées pour intégrer cette approche dans les politiques nationales de lutte contre les changements climatiques et valoriser le rôle des femmes.

Au Gabon, la protection de l’environnementale et le changement climatique est régi par les textes et les dispositions ci-dessous indiqué :

  • Loi n° 016/2001 portant Code forestier en République Gabonaise (Version consolidée du code forestier de juin 2014) ;
  • Décret n°000539/PR/MEFEPEPN du 15 juillet 2005 réglementant les études d’impact sur l’Environnement ;
  • Arrêté n°002/PM/MEPNRT du 14 avril 2006 fixant les modalités de délivrance de l’agrément pour la réalisation des études d ’impact sur l’environnement ;
  • Décret n°000519/PR/MEPNV du 11 juillet 2008 portant création et organisation de l’Autorité Nationale pour le Mécanisme de Développement Propre ;
  • Ordonnance n°020/PR/2013 du 28 février 2013 d’orientation relative au développement durable en République Gabonaise ;
  • Loi n°02/2014 du 1er août 2014 portant orientation du développement durable ;
  • Loi n°007/2014 du 1er août 2014 relative à la protection de l’environnement en République Gabonaise ;
  • Décret n°00212/MEPPDD du 21 juillet 2017 portant création et organisation de la Commission Nationale d’Affectation des Terres ; et
  • Ordonnance n°019/2021 du 13 septembre 2021 relative aux changements climatiques.

Le ministère de l’environnement a été créé pour la première fois au Gabon dans les années 1970 compte tenu de la prise de conscience politique nationale de préserver les écosystèmes naturels43.

En 1985, la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN) à été formellement mise en place comme l’entité administrative et technique au service de cet important Ministère aux côtés du Centre National Anti-Pollution dissous en 2020.

La DGEPN est une Direction Générale du Ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l'Environnement, Chargé du Plan Climat, et du Plan d'Affectation des Terres.

Ses missions sont fixées par le décret n°00182/PR/MEFMEPPAT du 12 juillet 2021 portant réorganisation de la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature abrogeant le décret 913/PR/MEPN DU 29 MAI 1985.

Elle s’organise autour de cinq directions, ainsi que des services déconcentrés et des services d’appui, qui œuvrent de façon concomitante pour la protection, l’aménagement durable et la qualité de vie dans les territoires.

Depuis lors, la DGEPN a contribué à l’adoption notamment de 2 codes de l’environnement à savoir la loi 19/93 puis la loi 007/2014 toujours en vigueur.

Les dispositions spécifiques applicables à la protection de l'environnement en République gabonaise sont prévues par la loi N° 007/2014 du 31/07/2014 relative à la protection de l'environnement ainsi que par les dispositions de l'article 47 de la Constitution. L’article 6 de la loi N° 007/2014 du 31/07/2014 définis l’étude d’impact comme l'étude initiale qui vise à apprécier les conséquences environnementales d'un projet pour en connaître et en limiter les impacts négatifs ou en bonifier les impacts positifs. Elle s'intègre dans un processus réglementaire de demande d'autorisation et constitue l'outil le mieux approprié pour permettre aux pouvoirs publics d'apprécier le bien-fondé de la demande d'autorisation.

Une étude d'impact environnemental est effectuée préalablement à chaque projet qui risque de porter atteinte à l'environnement et doit être soumise à l'examen du ministère en charge de l’environnement, conformément à la législation en vigueur. Après examen par un comité d'évaluation des études d'impact au niveau du ministère en charge de l’environnement, une autorisation est délivrée . 45.

Procédure de l’étude d’impact environnementale

Les études d'impact environnemental sont réglementées par le décret N°000539/PR/MEFEPEPN du 15/07/200546 . Un manuel de procédure47 des études a été élaboré par le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature. Il vient en appui à ce décret, réglementant les Etudes d’Impact sur l’Environnement et qu’il se résume comme suit :

Tableau : Procédure de l’étude d’impact environnementale
Phase Procédure
"1. Soumission de l'avis du projet Cette étape correspond à la présentation par le promoteur, à la Direction Générale de l’environnement et de la Protection de la Nature (D.G.E.P.N), des renseignements généraux sur son projet. L’avis de projet doit contenir:
-          nom et coordonnées du promoteur ;
-          titre du projet ;
-          objectifs et justification;
-          localisation du site ;
-          description du projet et de ses alternatives ;
-          composante du milieu et principales contraintes à la réalisation du projet ;
-          principaux impacts appréhendés ;
-          calendrier de réalisation ;
-          régime juridique ;
-          nature et volume des activités envisagées ;
-          implantation et description des installations permanentes ;
-          capacités techniques et financières ;
-          autres renseignements
"2. Evaluation préliminaire du projet Dès la réception de l’avis du projet, le Comité Interministériel des Etudes d’impacts est mis en place. Une visite du site d’implantation du projet, organisée par le promoteur et à ses frais, est alors initiée (article 2 du décret 539). Le Comité dispose alors d’un délai d’un mois dès la réception de l’avis du projet pour statuer et remettre au promoteur une fiche technique d’agrément. Deux cas peuvent se présenter :
-          EIE requise : le promoteur est tenu de réaliser l’étude d’impact sur l’environnement
-          EIE non requise : le promoteur est tenu d’élaborer une notice d’impact sur l’environnement. La Notice d’impact sur l’environnement est une procédure allégée de l’étude d’impact.
"3.Elaboration et validation des termes de références Avant de réaliser l’EIE, le promoteur est tenu d’élaborer les termes de références de la future étude qui devront servir de base à l’étude de portée (ou cadrage) et de les soumettre ensuite à la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature pour validation.
"4. Réalisation de l’E.I.E et consultations Publiques Le promoteur ou son mandataire réalise l’étude d’impact sur l’environnement conformément au cadrage (ou étude de portée) validé par la Direction Générale de l’Environnement. Il est tenu d’organiser des consultations publiques afin de recueillir l’avis du public sur l’étude réalisée. Les procès-verbaux desdites consultations doivent être annexés au rapport de l’EIE.
"5. Dépôt du rapport de l’E.I.E Conformément à l’article 5 du décret 539 réglementant les E.I.E. au Gabon, le promoteur est tenu de transmettre au Ministre de l’Environnement, quinze (15) exemplaires du rapport de l’étude d’impact sur l’environnement.
"6. Avis du comité Après le dépôt des exemplaires de l’EIE, le promoteur fait paraître, pendant trois jours, dans un journal du pays, un communiqué appelant à la consultation de l’étude déposée à l’administration de l’environnement. Le Comité Interministériel des Etudes d’Impacts procède par la suite à un examen du rapport d’étude d’impact et des procès-verbaux des consultations publiques, puis émet un avis technique motivé sur l’étude.
"7. Décision de l’autorité compétente Dans le cadre de la législation sur les installations classées et après avis technique du comité interministériel des études d’impact, l’autorité compétente délivre un arrêté d’autorisation ou un récépissé de déclaration ; dans d’autres cas, un certificat de conformité valant décision d’approbation est délivré par l’autorité conformément à l’article 5, alinéa 2 du décret 539 réglementant les E.I.E au Gabon. L’avis défavorable peut conduire à des études complémentaires ou au rejet pur et simple du dossier de demande d’autorisation.
"8. Mise en œuvre du projet Le promoteur qui a obtenu son arrêté d’autorisation, d’approbation ou du récépissé de déclaration peut mettre en œuvre son projet.
"9. Surveillance et Suivi La surveillance et le suivi consistent à mettre en œuvre le plan de gestion environnementale et sociale (PGES). Il s’agit d’observer et de mesurer sur une période de temps déterminé, la nature, l’intensité et l’évolution des impacts, en particulier ceux qui présentent des risques. Cette tâche incombe à la fois au promoteur et à la DGEPN. Un programme de suivi est arrêté de commun accord entre les deux parties.

Source : Manuel de procédure EIE

L’EIE est une étude d’évaluation des incidences directes ou indirectes d’un projet sur l’équilibre écologique, la qualité et le cadre de vie des populations vivant dans la zone d’implantation du projet et dans les zones adjacente48. Les éléments constitutifs de l’étude d'impact environnemental (EIE) se présentent comme suit :

Tableau : Eléments constitutifs de EIE
lément Description
"1. Définition du projet La définition du projet vise à identifier le promoteur, à préciser le cadre juridique et institutionnel et à le présenter de manière détaillée :
-          Promoteur
-          Cadre juridique et institutionnel.
-          Présentation détaillée du projet. Elle doit contenir en outre le plan d’extension et les conditions de remise en état du site après exploitation. Cette première phase de l’étude comporte deux types de plans :
-          - un plan de situation à l’échelle 1/2500 au minimum des abords de l’installation indiquant notamment les bâtiments et leur affectation, les voies publiques, les points d’eau, les sites écologiques et culturels ; -
-          un plan d’ensemble à l’échelle 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l’installation ainsi que, jusqu’à 35 mètres au moins de celle-ci, l’affectation des constructions et terrains avoisinants.
-          une carte à l’échelle 1/10 000 ou à défaut 1/20 000 sur laquelle sera indiqué l’emplacement de l’installation projetée.
"2. Analyse de l’état initial du site et de son environnement Elle consiste à décrire l’état initial du site en mettant l’accent sur les composantes valorisées de l’écosystème (CVE) et les processus environnementaux ainsi que leurs interactions et leurs interconnexions :
-          Environnement naturel : aspect géographique du site, données géologiques et hydrogéologiques du site, faune et flore, paysages, données météorologiques et l’identification des nuisances existantes,
-          Environnement humain : Le promoteur doit analyser la démographie, l’habitat (type, densités, morphologie), les activités économiques (industrielles, artisanales, etc.), les zones protégées et la situation épidémiologique
"3. Analyse des impacts C’est une analyse des conséquences directes et indirectes, positives et négatives, temporaires et permanentes du projet sur l’environnement. Le promoteur doit analyser les paramètres suivants :
-          les impacts sur l’environnement naturel ; L’évaluation des impacts sur le milieu naturel permet de mettre en évidence les modifications que le projet peut entraîner sur les composantes des milieux physique (sol et le sous-sol, les eaux de surface et souterraines, l’air, le paysage et autres.) et biologique (flore et faune).
-          les impacts sur l’environnement humain ; foncier (impacts sur l’occupation des sols et les droit et usage du sol) et organisation socio-économique (impacts sur la santé et la sécurité des populations, sur le développement économique et sur le mode et le cadre de vie )
4. Analyse des variantes du projet L’objectif de cette étape consiste à démontrer que la variante du projet retenue par le promoteur constitue la meilleure option sur les plans technique, économique et environnemental. Cette étape comprend les éléments suivants :
-          identification des variantes pertinentes du projet par rapport au milieu récepteur ;
-          description des variantes par rapport aux contraintes du projet ;
-          analyse comparative des variantes ; et
-          justification du choix de la variante retenue.
5. Mesures d’atténuation et de compensation C’est l’ensemble des moyens envisagés pour prévenir, réduire, compenser ou supprimer les impacts négatifs du projet sur l’environnement. Les principales mesures d’atténuation porteront sur :
-          la protection des ressources naturelles (eau, faune, flore, ) ;
-          la gestion des effluents (liquides et gazeux) ;
-          la gestion des nuisances (émissions lumineuses, sonores, olfactives…) ;
-          la gestion des déchets ;
-          la maîtrise des impacts sociaux ;
-          la compensation ;
-          autres.
6. Plan de gestion environnementale et sociale Le plan de gestion environnementale et sociale consiste en la consolidation des mesures identifiées dans le processus d’élaboration de l’étude. Il permet l’identification des impacts, les mesures retenues pour les atténuer, les indicateurs de performance ou objectivement vérifiables dans la résolution des problèmes environnementaux, les responsabilités ainsi que les coûts pour chaque mesure. Il est essentiel d’assurer la surveillance et le suivi de la mise en œœuvre de ce plan de gestion environnementale et sociale lors de l’exécution du projet. En effet, les mesures d’atténuation ou de compensation préconisées lors de la réalisation de l’EIE nécessitent une surveillance et un suivi pour juger de leur efficacité et de définir le cas échéant des mesures alternatives.
7. Annexes Les annexes sont composées des documents suivants :
-          principales bases légales ;
-          termes de références de l’étude d’impact sur l’environnement ;
-          cartes et dessins ;
-          résultats des laboratoires ;
-          procès-verbaux des séances de consultation publique ;
-          méthodes et résultats détaillés d’inventaires ;
-          références bibliographiques ; et
-          autres documents jugés utiles pour la compréhension de l’ensemble du projet.

Source : Manuel de procédure EIE

Le code minier dans les articles les articles 78, 117 et 121 a précisé que toute demande d'attribution d'une autorisation ou d'un permis d'exploitation de carrière, d'un permis d'exploitation minière à petite échelle ou un permis d'exploitation minière à grande, doit comprendre une étude d'impact environnemental et social validée conformément aux dispositions des textes en vigueur.

Par ailleurs, pour le secteur des hydrocarbures, l’article 171 du code a juste indiqué que Les dispositions des textes en vigueur relative à la qualité, de l’hygiène, de la santé, de la sécurité, de la sureté et de l’environnement s’appliquent au secteur des Hydrocarbures notamment la réalisation des études d’impact et leurs plans de gestion environnementale et sociale.

Pour l’année 2022 la DGMG nous a communiqué une liste des études d’impact environnemental et social réalisées dans le secteur minier en 2022 ;

Tableau : Les études d’impact environnemental et social réalisées dans le secteur minier en 2022
OCIETE INTITULE DU PROJET DEPARTEMENT PROVINCE EIES/PGES disponible (s) PERIODE EIES Validée (s) CERTIFICAT DE CONFRMITE disponible (s) à la DRM
ALPHA CENTAURI MINING (ACM) Projet d'exploitation des dépôts alluvionnaires et éluvionnaires du district aurifère de Mboumi près de Ndjolé Abanga-Bigné Moyen-Ogooué OUI avr-22 OUI NON
ALPHA CENTAURI MINING (ACM) Projet d'exploitation aurifère d'une mine à petite échelle à Ntsénkélé Ivindo Ogooué-Ivindo OUI déc-22 Processus en cours  
CIMAF Projet d'exploitation d'une carrière d'argile au lieu-dit Village Bakota (Commune d'Owendo) Komo-Mondah Estuaire OUI juil-22 OUI NON
COMPAGNIE MINIERE DE L’OGOOUE (COMILOG) Complexe métallurgique de Mouanda - Haut-Ogooué OUI 2022 Processus en cours  
GLOBAL MINE DEVELOPPEMENT (GMD) Projet d’exploitation  d'une  mine  d'Or  à petite échelle à EKATA Zadié Ogooué-Ivindo OUI oct-22 OUI NON
NOUVELLE GABON MINING Etude d'Impact Environnemental et Social relative à la mise en conformité réglementaire de l’exploitation minière sur le site de BINIOMI, Franceville   Haut-Ogooué OUI mai-22 Processus en cours  
Etude d'Impact Environnemental et Social relative à la mise en conformité environnementale du terminal de stockage de Lastourville   Haut-Ogooué OUI mai-22
Etude d'Impact Environnemental et Social relative à la mise en conformité environnementale du terminal de stockage de BENGUIA   Haut-Ogooué OUI juin-22
Etude d'Impact Environnemental et Social du site d’exploitation de manganèse du site d’Okondja (LEBAYE) : mise en conformité des installations   Haut-Ogooué OUI juin-22
YINHE MINING Projet d’exploitation  d'une  mine  d'Or  à petite échelle à LESSOKA Lolo-Bouenguidi Ogooué- Lolo OUI 2022 Processus en cours  

Source : DGMG

Par ailleurs pour les secteurs des hydrocarbures, la DGH nous a confirmé que de mars 2022 à mars 2023, treize (13) études ont été validées et 25 études ont des dossiers en traitement. Le détail n’a pas été communiqué.

Suivie de l’impact environnementale

Un rapport d'évaluation de l'impact environnemental et un plan de gestion environnemental et social sont désormais requis par la loi. En effet, l'article 85 du code minier stipule que "Sous peine de nullité, les rapports d'activités soumis trimestriellement par le titulaire d'une autorisation d'exploitation temporaire ou d'un permis d'exploitation permanente de carrière doivent mettre en évidence les impacts sur l'environnement et les mesures prises pour une gestion optimale de l'impact de l'exploitation. Le non-respect de cette obligation expose l'auteur aux sanctions prévues en cas de défaut de transmission des rapports.

Pour le secteur des hydrocarbures, le contrat type du CEPP, à l'article 24.1.(v), stipule qu'un rapport trimestriel sur la qualité, l'hygiène, la santé, la sécurité, la sûreté et l'environnement (QHSSSE) doit être transmis à l'État, par le biais de l'Administration des Hydrocarbures, la DGH.

En plus de ces rapports trimestriels, un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) doit être élaboré et régulièrement mis à jour par les détenteurs de permis et titres miniers et pétroliers, conformément aux articles 164 du code minier et 170 du code des hydrocarbures. Ces rapports et plans doivent être transmis soit à la DGH pour le secteur des hydrocarbures, soit à la DGMG pour le secteur minier, ainsi qu'au Ministre en charge des Mines, au Ministre de l'Environnement et aux autorités locales concernées.

L'article 8 du décret N°000539/PR/MEFEPEPN du 15/07/2005 précise que "Le promoteur titulaire d'une autorisation d'une autorité administrative est tenu de transmettre au Ministre de l'Environnement un rapport annuel d'exécution et de surveillance de son plan de gestion de l'environnement. Ce rapport doit inclure toutes les informations nécessaires sur les mesures de gestion et de protection de l'environnement du projet".

 

44 Article 30 loi N° 007/2014 du 31/07/2014

45 Article 33 loi N° 007/2014 du 31/07/2014

48Article 2 décret N°000539/PR/MEFEPEPN du 15/07/2005

Dans le cadre de l’élaboration du présent rapport, les sociétés ont été sollicitées pour divulguer les informations sur le montant des dépenses environnementales ; 4 catégories de dépenses ont été identifié ; le fonds de réhabilitation de sites, fonds d’impact environnementale, les paiements à l’Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN) et les autres dépenses environnementales obligatoires et volontaires.

Fonds de réhabilitation de sites

Pour le secteur des hydrocarbures

Le fonds de réhabilitation des sites est défini comme une dotations financières constituées et versées par le contracteur et destinées à faire face aux dépenses relatives aux opérations de réhabilitation de sites et gérées conjointement par le contracteur et l’État49.

Cette dotation est annuelle, le fonds est domicilié au Gabon dans un compte, auprès de la Banque des États de l’Afrique Centrale ou d’un établissement de crédit de droit gabonais choisi d’accord parties et soumis au contrôle de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale. Il est insaisissable et exclusivement destiné à son objet50.

Pour le secteur minier

Tout titulaire d'une autorisation ou d'un titre minier est tenu de mettre en œuvre des mesures de réhabilitation, de définir un plan de suivi et de surveillance de la qualité de la réhabilitation du site minier, conformément au plan de fermeture51.

Les entreprises minières sont autorisées à constituer une provision pour la réhabilitation des sites miniers. La provision visée à l’alinéa ci-dessus est domiciliée dans une banque locale accréditée aux standards internationaux, aux fins de couverture de la provision pour la réhabilitation. Cette provision est utilisable par le titulaire d'une autorisation ou d'un titre minier à tout moment, aux seules fins d'exécution de l'obligation de réhabilitation des sites miniers. Les modalités de constitution de cette provision, son taux et son plafond, non soumises à limitation de durée, sont précisées dans la convention minière52

Sur la base des données ITIE collectées ; le solde de ce fonds au 31/12/2022, détaillé par société pétrolière se présente comme suit :

Tableau : Fonds de réhabilitation des sites par société au 31/12/2022
Société La dotation de l'Exercice 2022 Montants des dépenses en 2022 Solde Provision au 31/12/2022
                          -
             340 235 627
            280 458 037 532
TotalEnergie EP GABON           2 056 008 695           2 521 284 838             187 230 927 815
VAALCO GABON SA           2 366 996 405           4 109 897 448               24 135 178 461
BW ENERGY GABON SA           8 350 105 363                           -               14 838 889 542
Total       12 773 110 463         6 971 417 913          506 663 033 350

Source ; Formulaires de déclaration
*Les montants en USD ont été valorisées au cours de 623,846

Fonds d’impact environnementale

Un fonds de concours pour l’atténuation des impacts de l’activité pétrolière sur l’environnement a été mis en place par l’article 212 du code des Hydrocarbures. Les encaissements tel que déclarés par la DGCPT au titre de ce fonds sont détaillés dans le tableau suivant :

Tableau : Recette du fonds d’impact environnementale

Société Valeur en FCFA
Perenco Oil & Gas
3 889 688
Assala Gabon Energy 343 530 688
Total 347 420 376

Les paiements à L'Agence Nationale des Parcs Nationaux

L'Agence Nationale des Parcs Nationaux est un établissement public à caractère scientifique et environnemental, en abrégé ANPN, ci-après dénommé l’Agence. Elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière. Son siège est établi à Libreville.

L’article 47 de la loi n°003/2007 du 27 août 2007, relative aux parcs nationaux précise que « les ressources de l'Agence sont constituées par:

  • les ressources propres ou recettes des activités conduites au sein des parcs;
  • les produits de ses prestations de services;
  • les subventions et concours financiers de l'État;
  • les transferts opérés au titre des contrats de fiducie
  • le produit des taxes ou prélèvements obligatoires qui lui sont affectés;
  • le produit des amendes et confiscations affecté par l'État et réparti suivant une clé définie par voie réglementaire; et
  • les subventions, dons et legs de toute nature.

Selon les données ITIE collectées dans le cadre de ce rapport, les paiements à l’ANPN effectuées par les sociétés extractives en 2022 se détaillent comme suit :

Tableau : Les paiements à L'Agence Nationale des Parcs Nationaux
Société Dépenses environnementales obligatoires Dépenses environnementales volontaires Total
340 247 100
 
340 247 100

Le détail de ces dépenses figure à l'annexe 12.

Les autres dépenses environnementales obligatoires et volontaires.

Dans le cadre de l’élaboration du présent rapport, les sociétés extractives ont été sollicitées pour divulguer les informations sur le montant dépenses environnementales obligatoires et volontaires au 31/12/2022. Les données collectées se présentent comme suit :

Tableau : Les dépenses environnementales obligatoires et volontaires
Société Montant en FCFA
62 384 600

Source : Formulaire de déclaration

Le détail de ces dépenses figure à l'annexe 12.

 

49 Article 9 code des hydrocarbures

50 Article 176 code des hydrocarbures

51 Article 153 code minier

52 Article 156 code minier

Features
Services

Repulsive questions contented him few extensive supported. Of remarkably thoroughly he appearance in. Supposing tolerably applauded or of be. Suffering unfeeling so objection agreeable allowance me of. Ask within entire season  common far who family. As be valley warmth assure on. Park girl they rich hour new well way you. Face ye be me been room we sons fond. It if sometimes furnished unwilling as additions so. Blessing resolved peculiar fat graceful ham. Sussex on at really ladies in as elinor. Sir sex opinions age properly extended. Advice branch vanity or do thirty living.

He an thing rapid these after going drawn or. Timed she his law the spoil round defer. In surprise concerns informed betrayed he learning is ye. Ignorant formerly so ye blessing. He as spoke avoid given downs money on we. Of properly carriage shutters ye as wandered up repeated moreover. Inquietude attachment if ye an solicitude to. Remaining so continued concealed as knowledge happiness. Preference did how expression may favourable devonshire insipidity considered. An length design regret an hardly barton mr figure.In surprise concerns informed betrayed he learning is ye.

Retour en haut